La revue littéraire du MAC : « Secrets d’avocats », quelques maximes à méditer …

Le MAC aime la grande littérature, celle qui élève l’esprit.

Il a donc lu pour vous « Secrets d’avocats », de Frédéric Ploquin et Eric Merlen (éd. Fayard, 2012) et vous livre quelques citations de nos chers Confrères.

Avertissement : le MAC ne fait ici la promotion d’aucun Confrère en particulier et le fait de les citer ne vaut pas ‘endorsement‘. Il y a là des avocats de tous bords. Nous en connaissons certains et pas d’autres. Mais peu importe qui ils sont. Ce qui nous intéresse, c’est ce qu’ils disent. 

A méditer ….

La mère de Francis Szpiner à son fils : ne respecter l’autorité que si elle est respectable.

Emmanuelle Kneuzé : « Au début, je ne supportais pas celui qui me mentait. En fait, ils ne mentent pas. Ils s’arrangent avec eux-mêmes pour supporter ce qu’ils ont fait. ». 

Jean-Pierre Mignard :

« On peut être happé par l’argent, qui est un mauvais maître, mais on peut aussi éviter de renier son idéal. »

« On ne peut être courtisan, mais on doit être diplomate. »

« Il n’y a de solution que dans la vérité. Cela passe par l’affrontement, l’isolement, la marginalité. »

Christian Saint-Palais :

« Défendre est une nature. C’est en moi. »

« Les pénalistes aiment l’humain, les différences. On va vers ceux qui ont transgressé. »

« Nous leur devons (aux clients) aussi l’oubli, même si nous avons besoin de voir notre nom affiché. »

« La médiatisation d’un avocat n’est pas forcément en rapport avec ses compétences. »

Léon-Lef Forster : « Les innocents sont les plus difficiles à défendre. Ils pensent que leur innocence est une évidence. »

Frédérique Pons :

Le barreau, « cet extraordinaire terreau pour le développement de l’égo masculin. »

« C’est tout de même une profession où l’on a réussi à mettre les hommes en robe. »

Jean-Pierre Versini-Campinchi : « Dans les dossiers difficiles, si tu n’as pas la presse avec toi, tu es mort. »

Thierry Herzog : « Si le Maire de Paris à un problème pénal, ce n’est pas un avocat avec quarante décorations qui va l’en sortir. »

Didier Martin : « Notre profession attire les égos. C’est un peu l’Opéra de Paris. Mais pour que ça fonctionne, il faut une équipe de foot. Un talent, un cabinet, c’est la tare française. »

Richard Malka : « Il faut donner envie au juge de te donner raison, puis lui en fournir les moyens. »

Antoine Sollacaro : « Avocat, c’est un métier d’homme libre, à condition de ne pas s’inféoder au système. »

Olivier Pardo : « Il y a dans ce métier quelque chose qui relève de l’addiction. »

Eric Dupond-Moretti : « Ce qui me fascine, c’est la chute des êtres, leur fragilité. Il y a une frontière ténue entre l’honnête homme et le délinquant. »

Pierre Haïk : « Cette profession ne peut s’exercer que si l’on garde en soi la flamme de la révolte. »

Paul Lombard :

« L’avocat doit connaitre 99 % du dossier, sans quoi il ne peut y avoir de bonne plaidoirie. »

« Chacun à ses petits réseaux personnels mais, le jour de l’audience, ça ne pèse pas lourd. »

« C’est avec des mots que j’ai détourné le destin un certain nombre de fois. »

« Il existe deux justices : la justice tout court, qui puise ses règles dans le Code, et la justice médiatique, qui a au moins autant d’importance. »

Hervé Temime :

« J’ai de l’ambition, mais je ne suis jamais allé me prostituer. »

« La profession d’avocat, c’est la femme de ma vie ! »

Dominique Piwnica [NDLR : le meilleur pour la fin … ses déclarations valant leur pesant d’or, pour ainsi dire.] : « Un divorce, c’est entre 15 000 et 200 000 Euros ; plus si ça dure. »

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