Qu’il est déjà loin le temps où notre ancienne Bâtonnière poursuivait le Président du MAC de ses ardeurs.
Depuis qu’elle était partie, le pauvre se traînait dans les allées du Palais, l’âme en peine. Sa muse l’avait quitté et il ne trouvait plus l’inspiration.
Ces derniers temps, ses ami(e)s le trouvaient même en ‘petite forme’.
Mais que fallait-il donc au Président du MAC pour retrouver sa fougue d’antan ?
Le Président du MAC, élu Avi ?
Le 25 novembre prochain, nos bienaimés Confrères éliront leurs représentants au Conseil National des Barreaux (CNB).
Le MAC présente à nouveau une liste de candidats, avec le Président du MAC à leur tête.
Pourquoi se présente-t-il à nouveau, lui qui a déjà été élu deux fois au Conseil de l’Ordre de Paris et une fois au Conseil National des Barreaux ?
Pour les honneurs et les titres ?
Il a déjà eus les titres.
Quant aux honneurs, lui ne recevra jamais la Légion d’Honneur ou la Médaille du Mérite, contrairement à beaucoup d’autres Membres du Conseil de l’Ordre, sans doute plus ‘exemplaires’ ….
Pour la fortune ?
Il n’a jamais reçu une quelconque rémunération pour ses fonctions ordinales (environ un à deux jours par semaine).
Au contraire, alors que d’autres Membres du Conseil et leurs clubs ‘syndicats’ reçoivent missions rémunérées et subventions faramineuses, lui se consacre à ses fonctions bénévolement, depuis cinq ans [NDLR : ah, si, pardon : cette année, pour la première fois, le MAC a reçu une généreuse subvention de l’Ordre de 2 000 euros. A comparer à celle de 60 000 à 70 000 Euros servie chaque année à l’UJA …].
La question demeure donc : pourquoi ?
In vino veritas.
C’était un 17 décembre 2013.
Comme le veut la tradition ordinale – décidément si pittoresque – le Conseil de l’Ordre organisait son ‘diner de sortie’, dans les salons privés de l’Ordre.
Un diner bien arrosé, à l’occasion duquel les Membres sortants [NDLR : pour les élèves-avocats : le Conseil de l’Ordre se renouvelle par tiers chaque année] se donnent en spectacle aux Membres restants, ainsi qu’à leurs épouses et époux venus faire bombance.
La scène a un côté brioche de Marie-Antoinette ….
Malheureusement, le Président du MAC ne pouvait y assister, tout occupé qu’il était à préparer sa défense pour son ultime audience disciplinaire, qui, par un malicieux biais du destin, se tenait le lendemain !
Heureusement, la Bâtonnière de l’époque, toute prévenante qu’elle était, a immortalisé ce grand moment de notre Barreau. Elle en a même fait un DVD, qui a été généreusement distribué à tous les Membres du Conseil … y compris au Président du MAC.
Il serait tout de même dommage de ne pas faire partager à nos 26 000 Confrères ce spectacle – que dire, ce festival. Après tout, ce sont aussi leurs cotisations qui ont trinqué, si l’on peut dire (maître d’hôtel, musiciens, vidéaste, concepteur du DVD, …).
Le MAC a donc décidé de démocratiser l’art ordinal et d’en faire profiter la foule des Avocats [NDLR : braves cotisants !].
En exclusivité pour vous, chers Confrères, nous vous dévoilons cette vidéo inédite.
Vous y verrez la crème de l’Ordre rendre un vibrant hommage au Président du MAC.
Et par la même vous livrer la clef de l’énigme, le pourquoi de sa candidature perpétuelle : le MAC est le seul véritable contre-pouvoir face à l’Ordre et aux grands cabinets.
Ce n’est pas lui qui le dit, ce sont les grands cabinets, l’Association des Avocats Conseils d’Entreprise (ACE) et l’Union des Jeunes Avocats (UJA) eux-mêmes qui le chantent ….
Ecoutez donc !
« Il ne partira pas »
Interprète : Christophe Thénevet (UJA)
Chœur : Kami Haeri (August Debouzy), Antoine Diesbecq (Racine, ACE) et Alain Weber (lui-même)
Figurants : Carine Denoit-Benteux (UJA) – celle qui se met à se dandiner pendant la chanson
Le 25 novembre prochain, le MAC présentera une candidate au Conseil de l’Ordre de Paris (Houria Si Ali, Membre du Bureau du MAC), ainsi que des candidats au Conseil National des Barreaux, pour le collège de Paris et aussi, pour la première fois, pour le collège de province (Bertrand Fiscel, Vice-Président du MAC, tête de la liste « Unis pour votre défense« ).
Il nous appartiendra de surtout donner raison à ces maître-chanteurs, de ne pas partir et de continuer le combat au sein de nos institutions.