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Le MAC et ses membres mènent des actions politiques, syndicales, juridiques et judiciaires pour la défense des intérêts des avocats collaborateurs, dont entre autres les suivantes. 

Le 27 juillet 2010, Avi Bitton, fondateur et Président du MAC, propose et fait adopter à l’unanimité par le Conseil de l’Ordre de Paris l’allongement du congé maternité de 12 à 16 semaines.  Avi Bitton  négociera ensuite avec les compagnies d’assurance de l’Ordre la couverture sociale de l’avocate collaboratrice enceinte. 

Le 22 décembre 2010, les membres du MAC organisent un rassemblement d’avocats en robe devant le Ministère de la Justice pour une réforme de la collaboration libérale. Au cours de ce rassemblement, le cabinet du Ministre de la Justice a accepté de recevoir une délégation du MAC, qui a pu exposer les revendications essentielles des avocats collaborateurs (mise en place d’une assurance chômage, …).

Depuis 2010, le MAC organise des réunions d’information sur le thème « Conseils aux jeunes avocats », avec des intervenants tels que des procureurs, des conseillers prudhommaux, des avocats spécialisés, présidents de syndicats de magistrats, ….

Depuis le 26 juillet 2011 (date de dépôt des statuts du syndicat), le MAC apporte un soutien aux avocats collaborateurs en difficulté, par des conseils confidentiels et bénévoles.

Le 3 octobre 2011, le MAC adresse une lettre aux cabinets d’avocats pour les informer que le syndicat mettra en oeuvre tous les moyens légaux, judiciaires et extra-judicaires, pour assurer la défense des intérêts des avocats collaborateurs. 

Le 29 novembre 2011, le MAC organise une distribution de tracts devant le cabinet ORRICK pour protester contre le traitement réservé à son candidat au Conseil de l’Ordre et contre l’atteinte ainsi portée à la défense des avocats collaborateurs.   

Le 20 février 2012, le MAC vote et fait médiatiser une motion de soutien aux magistrats indépendants qui font l’objet de poursuites disciplinaires à l’initiative du gouvernement de l’époque.

Le 2 mai 2012, le MAC dépose un recours devant le Conseil d’Etat contre le « décret passerelle » (décret du 3 avril 2012), qui permet à des hommes politiques de devenir avocats à des conditions très assouplies. Le Décret a finalement été abrogé.  

Le 16 octobre 2012, le MAC adresse au Ministre de la Justice une demande d’abrogation de la condition d’ancienneté pour être éligible au Conseil de l’Ordre, en raison de la discrimination qui est ainsi opérée en raison de l’âge et du statut de collaborateur. Le Conseil de l’Ordre de Paris a finalement voté en faveur de cette proposition, en octobre 2014, et a transmis ce vœu de réforme au Ministère de la Justice.  

Le 15 novembre 2012, le MAC propose au Conseil National des Barreaux une réforme du congé de maternité, en faisant courir le régime de protection à compter de la grossesse (et non plus de sa déclaration), et en étendant la protection contre la rupture du contrat après le retour de congé maternité. Le CNB a lui aussi repris ces propositions (dans leurs principes) en 2014 et modifié le Règlement intérieur national pour protéger davantage les collaboratrices jeunes mères.  

En novembre 2012, le MAC adoptait une motion « Pour un Ordre des avocats plus démocratique et plus transparent ». En juillet 2014, le Bâtonnier Paris confiait à Avi Bitton, en sa qualité de Membre du Conseil de l’Ordre, la préparation d’un rapport sur la publicité des séances du Conseil de l’Ordre.

Le 3 décembre 2012, le MAC propose au Bâtonnier des réformes visant à faciliter l’accès des avocats en installation à la Pépinière.

En 2013, Avi Bitton, en sa qualité de Vice-Président de la Commission Collaboration du CNB, a contribué à préparer un projet d’assurance perte de collaboration. Selon ce projet, le CNB contractait une assurance qui s’appliquait automatiquement à tous les collaborateurs, afin de leur garantir des allocations en cas de rupture de leur collaboration par leurs cabinets. Certes, l’Assemblée générale a voté contre ce projet, mais il est possible de le proposer à nouveau au vote à la nouvelle assemblée qui sera élue en novembre 2014.

En octobre 2014, le MAC a présenté un rapport au Conseil de l’Ordre de Paris pour lui proposer de mener une action de lobbying contre la nouvelle procédure de transaction pénale sans avocat. En effet, le nouvel article 41-1-1 du Code de procédure pénale (Loi du 15 août 2014), prévoit qu’un OPJ peut proposer, sous le contrôle du Procureur, à un mis en cause, sans l’assistance d’un avocat, une transaction pénale pour des délits punis jusqu’à un an d’emprisonnement.

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